Honorables membres du Tribunal, chers participants, auguste assemblée, Mesdames et Messieurs, c’est avec une profonde gratitude que je sors de ce mutisme m’inscrire à l’école de la scientificité en prenant la parole dans ce sanctuaire de pensées s axer mon intervention sur cette thématique mémorable et d’actualité.
Laquelle thématique est au cœur de notre pays :
Ce thème se veut une critique constructive du système actuel et des domaines où des réformes nécessaires devant permettre de subvenir à une gouvernance référentielle jonchée d’opportunités sur la diversité de plans.
Nous savons tous ici présent que le changement est une loi humaine et oser renverser les tendances réfractaires et malheureuses nécessite de la résilience.
A l’entrée de cette salle, j’ai lu dans vos regards plein d’interrogations qui se résument en une seule : TCHAD : peut-on mieux faire ?
Telle est la question fondamentale que les membres du tribunal sont appelés à statuer.
Mesdames et Messieurs, la réponse est simple, je suis parce que nous sommes, nous sommes, parce qu’ils sont.
Mais, comment faire ?
Si vouloir c’est pouvoir, savoir c’est croire.
Croire seulement que nous pouvons faire mieux.
Pendant que l’éducation Tchadienne est politisée, biaisée, que les états généraux rendent ce secteur prioritaire, car l’éducation est la base de tout développement de notre reproduction authentique.
Alors formons les esprits avisés, subtiles, épris de mesures, qui capables de savourer le bon et corriger le mauvais de la pure spéculation.
Puisque dans cet auditoire personne ne pouvait me dire qui a la charge de l’éducation, tous soyons dans la logique du savoir pour conduire les éduqués à la liberté, au développement.
Mais quel développement sans la justice ?
L’ingérence de la part du pouvoir exécutif rend cet appareil inefficace, nous plaidons pour l’équilibre des pouvoirs pour la bonne marche de la démocratie.
Comme la démocratie, à l’instar des autres peuples, nous sommes un peuple riche en diversité, mais nos cultures se meurent à cause des incultes qui les bafouent au nom de la politique.
Or, chère assistance, la culture, notre culture est notre identité et un patrimoine à préserver.
Honorables membres du tribunal, le constat est aussi amer dans nos hôpitaux.
On clame haut et fort dans les journaux, radios, télévisions, même dans les rues que la santé avant tout, parce qu’elle n’a pas de prix. Malheureusement, en adéquation avec ce Proverbe qui dit ‘’ par manque de soutien, le malade se maudit lui-même’’, il ressort que sans moyens, l’on n’a pas droit aux soins adéquats.
Nous pouvons mieux faire en sauvant notre écosystème pour vivre dans un environnement sain comme le prévoit notre texte fondamental.
Qu’en est-il de la place des femmes ?
Toi qui a tes valeurs aux yeux de l’humanité et de la valeur auprès de l’homme.
Tu es celle qui devrait être admiré et respecter dans la société, et par ta maternité tu mets au monde l’être qu’on appelle l’homme et par son d’obéissance et son comportement ne t’accorde pas une place dans la société parce que tu es femme. Ta place est tant contestée, tes droits sont bafoués et vilipendés, pourtant tu joues un rôle prépondérant dans le développement, tu es gardienne de la tradition.
La place d’une femme doit être partout et que nos Etats puissent valoriser les efforts des femmes et qu’ils disent non à la discrimination, aux violences basées sur les genres, etc. La femme n’est pas un objet de satisfaction sexuelle et autre pour l’homme.
Tu dois mieux faire, arrêtes de considérer la parité comme un acquis pour toi, imposes toi par le biais d’un travail bien fait et tu trouveras la place qui te sera la meilleure.
Toi femme qu’aujourd’hui réduit dans ta dignité et reléguée dans la société, montre auprès de ton enfant pour lui faire savoir que tu es celle qui fait l’histoire de l’humanité et par toi le monde recouvrera sa dignité et le Tchad prospèrera.
Eu égard à la place des femmes, la Coopération franco –tchadienne apparait comme un sujet à débat.
Pour preuve, le général Degaule l’a martelé « la France est là pour ses intérêts, elle n’a point d’amis »
Depuis les accords coloniaux, ces relations sont une spéculation et ne permettent pas au Tchad de jouir pleinement de ses libertés.
Chers membres du tribunal, l’Independence est source de démocratie et de liberté et c’est elle qui fait vivre les efforts de ceux qui ont combattus pour ta libération et ton épanouissement en France, par toi le Tchad pays de Toumai suit et tes accords de liberté et de développement. Fier d’être l’un des libérateurs pendant la guerre que tu avais eu. Par nos coopérations et nos accords, la démocratie et la liberté sont instaurées.
Vu la réticence française, le Tchad se réveille, se positionne, se repositionne et la prise de conscience s’installe.
Pour y remédier, il faut donc une véritable coopération axée sur des accords réfléchis et cohérents pour nos deux (2) Etats.
L’environnement, on peut mieux faire, puisqu’il rend vivable le climat et favorise le développement et rend beau la nature dans ses différents aspect mais aujourd’hui menacer par l’action de l’homme et de ses activités.
A travers la COP21 et autres forum pour ta sauvegarde où en sommes-nous avec les sanctions et les droits qui te protègent ?
Au-delà de la diversité des textes nationaux et internationaux, il est grand temps de conjuguer les efforts pour la protection de ce patrimoine commun.
Honorables membres du tribunal, cher auditoire, nous pouvons mieux faire et on doit le faire si nous Tchadiens avons la volonté, la détermination et de l’engagement pour le TCHAD, c’est possible car une vision sans action est un rêve, une action accompagnée de vision peut changer le monde.